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Introduction, Le langage inclusif est politique : une spécificité française ?

Réflexions sur la langue épicène et les dynamiques politiques derrière les arguments de ses opposants.

CONTEXTE

Le but principal de l’écriture inclusive est de rendre visibles les femmes, les personnes non-binaires, à l’oral comme à l’écrit, en s’opposant à l’idée de l’homme masculin comme représentant de l’universel. Il s’agit ici d’un article faisant partie d’un dossier réunissant la contribution de nombreuses disciplines (philosophie, droit, histoire, linguistique, sociologie, science politique) pour s’interroger autour des mobilisations autour de l’usage de la langue non sexiste dans différents pays (Allemagne, France, Grande Bretagne, Québec, Brésil et Suède). Les auteures se demandent pourquoi la question de l’introduction de l’écriture inclusive est sujette à tant d’animosités, alors que certain·e·s opposants à son utilisation soulignent la futilité qu’il y aurait à se mobiliser sur un terrain qui selon eux est dénué d’incidence sur l’égalité entre les sexes. Il se peut que cela s’explique par un attachement « viscéral » des Française à la langue française… même si ce dossier met en avant l’aspect international de cette opposition à la langue non sexiste.

Mots-clés :

français, langage, écriture, épicène, inclusif, féminisme

Informations complémentaires :

Cahiers du genre, n° 69, p. 5-29

  • Lieu de production : France
  • Édition : L'Harmattan
  • Format : .PDF
  • Durée d’éxcécution : 24 pages