Mixité scolaire

Vous trouverez dans cet espace des informations utiles pour « Comprendre » une thématique donnée à la lumière des principes d'égalité entre les femmes/filles et les hommes/garçons.

Pour aller plus loin et découvrir des ressources sur la thématique, il vous suffit de consulter le « Catalogue », de la sélectionner ainsi que le type de support que vous souhaitez utiliser. Ces ressources sont mises à disposition pour enrichir vos connaissances et celles de vos élèves sur le sujet.

 

Comprendre la thématique

Lorsque la mixité a été instaurée, on espérait qu'elle résoudrait la polarisation entre les domaines d'études traditionnellement masculins et féminins, offrant ainsi aux élèves la possibilité de diversifier leurs choix. Cependant, il est essentiel de noter que la mixité scolaire n'a pas été conçue comme une solution à des enjeux politiques ou idéologiques visant à atteindre une répartition égale des responsabilités familiales, sociales et professionnelles entre les sexes.

Certaines formes de mixité, qu'elles soient sociales ou de genre, peuvent être considérées comme des moyens pour lutter contre les inégalités. Dans le dictionnaire Larousse, le terme de mixité renvoie au « caractère d'un groupe, d'une équipe ou d'un établissement scolaire comprenant des personnes des deux sexes », ce qui souligne directement une dimension liée au genre. Lorsqu'on aborde ce concept d'un point de vue sociologique, il est important de le distinguer des notions d'égalité (qui concerne l'absence de discrimination entre les individus en termes de droits) et de parité (qui renvoie à une équivalence des sexes dans un contexte précis). Il est également important de souligner que l'acceptation de la mixité scolaire n'a pas toujours été évidente tout au long de l'histoire.

 

 

Entre raisons économiques et ordre moral

Avant le 19e siècle : Perceptions négatives de la mixité scolaire

Avant le 19e siècle, la mixité était perçue de manière négative en raison de préoccupations morales, et elle n'était tolérée qu'au sein des écoles maternelles. L'idée de mélanger les filles et les garçons à l'adolescence suscitait en revanche des craintes quant à la possibilité d'éveiller leur sexualité, ce qui a conduit à son rejet. Malgré cela, les écoles mixtes ont été créées dans les régions à faible densité démographique, principalement en raison de contraintes économiques, faute de ressources suffisantes, et du nombre insuffisant d'élèves pour justifier l'ouverture de deux écoles distinctes.

La loi organique de 1850 a établi un enseignement moyen officiel pour les garçons, tandis que l'instruction des filles était encore étroitement liée à leur classe sociale. Une fois l'école primaire terminée, seules les jeunes filles de la bourgeoisie avaient la possibilité de poursuivre leurs études. Cependant, leurs options étaient considérablement limitées et elles étaient généralement contraintes de fréquenter des pensionnats coûteux et privés. Les jeunes filles issues des classes populaires étaient souvent cantonnées à des emplois dans les industries en développement ou dans le secteur de l'agriculture.

 

Les luttes pour l'éducation des filles : Zoé Gatti de Gamond et le féminisme d'avant garde

Avant de plonger dans l'histoire de la mixité, il est essentiel de comprendre comment les premières voix du féminisme ont façonné l'éducation des filles. 

Des femmes issues de la bourgeoisie, telles que Zoé Gatti de Gamond, dotées d'une conscience politique, revendiquent l'égalité intellectuelle entre les hommes et les femmes, plaidant en faveur de la nécessité de l'éducation des filles. Toutefois, Zoé Gatti de Gamond ne défend pas une égalité totale entre les hommes et les femmes telle qu'elle est inscrite dans la Constitution belge actuelle. Cela aurait été contraire à ses convictions chrétiennes et à son attachement aux valeurs familiales traditionnelles de l'époque. Le système éducatif belge était étroitement lié aux enjeux sociaux, et le mouvement féministe de l'époque s'adaptait au milieu social dont il était issu, à savoir la bourgeoisie libérale, imprégnée des idées dominantes de cette classe.

En 1864, Zoé Gatti de Gamond ouvre la première école secondaire pour filles, ce qui sera ensuite suivie par la création d'autres écoles secondaires laïques pour filles sous le mandat du ministre de l'Instruction publique de l'époque, Pierre Van Humbeek. En réaction, le monde catholique met en place des classes et des écoles de travaux ménagers destinées aux filles des classes populaires. À cette époque, la mixité scolaire était encore loin d'être une réalité.

L'éducation des filles commence à prendre forme dans les lutte scolaires. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que la mixité commence à s'imposer dans l'enseignement secondaire général officiel, tandis que l'enseignement catholique maintient la séparation entre les filles et les garçons. Peu à peu, l'enseignement officiel des filles s'aligne sur celui des garçons et à un rythme plus lent du côté catholique.

En 1925, les écoles secondaires pour filles deviennent l'équivalent des lycées destinés aux garçons. Cependant, ce n'est qu'en 1934 qu'est inauguré un enseignement secondaire supérieur dont le diplôme permet aux filles d'accéder à l'Université.

 

Vers la généralisation de la mixité : évolution après la seconde guerre mondiale

Les premiers mouvements en faveur de l'éducation des filles ont posé les bases, mais il a fallu attendre l'après-guerre pour que la mixité devienne une réalité.

Les militantes féministes considèrent l'éducation comme un moyen d'ascension sociale et d'indépendance financière pour les filles. Elles réclament donc les mêmes programmes d'enseignement que ceux imposés aux garçons, car les cursus destinés aux filles étaient encore étroitement liés à la "répartition naturelle" des rôles de genre, comprenant des cours axés sur les tâches ménagères et l'économie domestique.

Après la seconde guerre mondiale, on a assisté à une augmentation significative de la scolarisation des filles, en lien avec la croissance économique et la démocratisation de l'enseignement. Cela a conduit à une révision des programmes scolaires pour les adapter à cette évolution. Le 1er septembre 1970, la mixité est devenue obligatoire dans l'enseignement officiel, largement soutenue par des directives européennes. En revanche, dans l'enseignement catholique, la mise en œuvre de la mixité n'a eu lieu qu'en 1990.

 

 

Défis persistants de la mixité scolaire

Bien que la mixité soit devenue la norme, certains défis subsistent, et il est crucial de les aborder pour comprendre pleinement son impact sur les élèves.

 

Sur le plan social

Le principe de mixité nécessite une réflexion approfondie, car la simple coexistence de filles et de garçons au sein d'un établissement scolaire ne suffit pas à garantir l'égalité. L'observation des interactions entre enseignant·es et élèves, ainsi qu'entre élèves, révèle que les échanges entre individus du même genre persistent, créant une "mixité de surface". Cette même dynamique s'applique au mélange des classes sociales, qui ne conduit pas nécessairement à une éducation plus équitable en raison de la pratique fréquente du redoublement et de la séparation précoce des élèves en filières académiques et professionnelles. Lorsqu'un·e élève éprouve des difficultés à répondre aux attentes des enseignant·es et qu'il/elle ne peut pas trouver d'aide au sein de sa famille, ces difficultés ont tendance à s'aggraver. L'origine joue également un rôle important dans la séparation des élèves entre filières académiques et professionnelles.

De plus, en Belgique, les écoles présentent des niveaux très variables, ce qui incite les parents à élaborer des stratégies de choix d'écoles, aboutissant à la création d'écoles ségréguées. Les disparités entre les écoles sont liées à divers facteurs, notamment les ressources disponibles, l'implication des associations de parents, les difficultés des établissements dits "défavorisés" à recruter des enseignants, et les attentes inégales envers les publics scolaires. Ces éléments permettent aux personnes plus favorisées de rester entre elles et de bénéficier d'un système éducatif de meilleure qualité.

 

Concernant la différenciation par genre

Malgré la généralisation de la mixité dans le système scolaire actuel, on constate toujours d'importantes disparités de genreen termes de résultats scolaires et d'orientation, tant au niveau secondaire que supérieur. Les choix d'orientation révèlent des écarts significatifs entre les filières considérées comme « féminines » et celles considérées comme « masculines ». Ces disparités trouvent leur origine dans le processus de socialisation primaire, qui se déroule en famille et à travers les médias, préparant les enfants à assumer les rôles sociaux traditionnellement associés à leur sexe de naissance. Ce processus implique une double dimension : l'identification et le renforcement. Les filles ont tendance à s'identifier plus facilement à leur mère, tandis que les garçons s'identifient à leur père. Cette identification est renforcée par les interactions entre pairs et par les attentes de l'école auxquelles les enfants se conforment.

La socialisation primaire perpétue la redistribution traditionnelle des rôles de genre, ce qui explique que la mixité à l'école ne soit pas nécessairement perçue comme un moyen de rompre avec cette norme. Les identités de genre traditionnelles restent probablement fortement ancrées dans les familles, les rôles étant clairement définis, ce qui renforce les identifications existantes.

 

La mixité, un levier pour l'égalité ?

La mixité doit s'accompagner d'une réflexion approfondie, car elle ne consiste pas uniquement à regrouper filles et garçons dans la même classe. Il ne suffit pas de demander aux filles et aux garçons de partager un même espace physique. La véritable mixité doit briser les stéréotypes de genre et remettre en question l'argument selon lequel un genre serait naturellement attiré par certaines activités plutôt que d'autres.

En réalité, la mixité telle qu'elle est pratiquée dans les écoles ne semble pas nécessairement viser l'égalité, car elle repose principalement sur la simple coexistence de classes mixtes. Cependant, au sein de ces groupes mixtes, on observe toujours des différences de traitement entre les garçons et les filles.

 

Décrochage scolaire lié au genre

Le décrochage scolaire précoce semble être plus courant chez les garçons, en raison le plus souvent de résultats scolaires insatisfaisants ou d'un comportement déviant par rapport aux normes de l'école. L'éducation différenciée selon le genre a un impact sur le parcours scolaire de chaque élève et sur la relation qu'il ou elle va avoir avec l'institution scolaire, son orientation et son insertion professionnelle.

Les indicateurs de l'enseignement montrent qu'n Fédération Wallonie-Bruxelles, en 2022, les garçons sont plus nombreux à quitter prématurément l'enseignement secondaire. Le décrochage scolaire est l'une des raisons qui pousse les élèves à quitter l'école.

Source : Indicateur de l'enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2022, p.57 (pdf)

 

Les raisons du décrochage scolaire diffèrent entre les filles et les garçons, reflétant des expériences éducatives distinctes. Une manière de comprendre cet écart entre les taux de décrochage des filles et des garçons consiste à l'associer aux inégalités dans les parcours scolaires. En Belgique, on constate que les filles obtiennent de meilleures performances en français, tandis que les garçons affichent de meilleurs résultats en mathématiques, avec une situation équilibrée en cours d'éveil. Les performances supérieures des filles pourraient expliquer en partie leur moindre risque de décrochage scolaire.

Un autre élément explicatif peut être trouver dans la perception des normes scolaires et l'engagement dans les activités d'apprentissage, c'est-à-dire dans la perception que les jeunes en décrochage ont de leur relation avec l'institution scolaire. Ce phénomène concerne principalement les élèves au comportement « contestataire » considérés comme inadaptés ou violents. En effet, les raisons souvent évoquées pour justifier le décrochage incluent le rejet du système éducatif, le refus du travail scolaire, l'opposition aux enseignant·es, et le non-respect du code vestimentaire, etc.

L'expérience scolaire des filles tend généralement à être plus en accord avec les attentes de l'institution, que ce soit en termes d'apprentissage ou de respect des normes de comportement à l'école. Le rejet de l'institution scolaire est plus fréquent chez les garçons, qui considèrent souvent les apprentissages scolaires comme inutiles. De plus, ils sont plus fréquemment soumis à des sanctions et des punitions en raison de leur opposition plus marquée aux normes scolaires par rapport aux filles.

Il est important de mettre en relation ces facteurs avec les contenus des formations, les méthodes pédagogiques des enseignants, le décalage entre les attentes des jeunes et les programmes scolaires, ainsi qu'avec le fonctionnement global de l'établissement scolaire. Par exemple, il est rare que les projets proposés par les écoles tiennent compte des sensibilités des élèves, tels que des activités de sensibilisation aux droits des personnes LGBTQIA+ par exemple.

Une enquête menée à Nantes en 2013 et intitulée "Motifs de décrochage scolaire" (MODS) a interrogé un échantillon de 762 jeunes sur les raisons de leur décrochage scolaire. Les résultats de cette enquête ont révélé que les jeunes expriment majoritairement leur désir de rejoindre le marché du travail et leur rejet de l'institution scolaire. L'enquête souligne que le décrochage scolaire est davantage lié à l'expérience scolaire des jeunes qu'à leurs conditions sociales (bien que celles-ci ne doivent pas être négligées).

L'enquête a également identifié des différences dans les motifs de décrochage en fonction du genre des élèves (l'enquête s'est concentrée uniquement sur les genres masculin et féminin) :

Motifs les plus courant de décrochage chez les garçons :

  • Préfèrent trouver un emploi ;
  • Lassitude de l'école, cours ennuyeux, méthodes d'enseignement inadaptées.

Motifs les plus courant de décrochage chez les filles :

  • Raisons personnelles ;
  • Difficultés à répondre aux exigences scolaires, notamment l'idée qu'elles ne pourront pas maîtriser certaines matières, en particulier les matières scientifiques ;
  • En raison d'une orientation subie.

La lassitude à l'égard de l'école s'exprime de manière différente chez les filles et les garçons : les filles évoquent davantage la peur de l'échec et des problèmes personnels, tandis que les garçons remettent en question les contenus de l'enseignement et les compétences des enseignant·es, qu'ils jugent inadaptées.

Les filles justifient leur décrochage par des raisons qui ne remettent pas nécessairement en cause l'institution scolaire, contrairement aux garçons. Une explication de cette différence pourrait être trouvée dans la socialisation primaire, qui encourage dès le plus jeune âge les filles à adopter un comportement plus réservé et calme, tandis que les garçons sont perçus comme ayant naturellement besoin de prendre plus de place (tant sur le plan sonore que physique). Cette socialisation précoce pousse les filles à respecter davantage les normes et les règles de comportement, ce qui pourrait expliquer pourquoi elles remettent moins en cause les normes scolaires, ou du moins le font de manière différente.

Une étude qui porte sur le parcours des jeunes ayant quitté l'école et qui ont été suivis pendant trois ans après leur décrochage révèle que les filles ont tendance à se réinsérer plus fréquemment dans des formations que les garçons. Ces derniers réussissent relativement bien à s'insérer sur le marché du travail malgré l'absence de qualifications. En revanche, les filles peu qualifiées connaissent souvent un parcours d'insertion professionnelle précaire, voire sont contraintes de le quitter. Cette situation met en lumière la persistance de phénomènes de discrimination et de ségrégation selon le genre sur le marché du travail.

Une enquête menée à Nantes en 2013 et intitulée "Motifs de décrochage scolaire" (MODS) a interrogé un échantillon de 762 jeunes sur les raisons de leur décrochage scolaire. Les résultats de cette enquête ont révélé que les jeunes expriment majoritairement leur désir de rejoindre le marché du travail et leur rejet de l'institution scolaire. L'enquête souligne que le décrochage scolaire est davantage lié à l'expérience scolaire des jeunes qu'à leurs conditions sociales (bien que celles-ci ne doivent pas être négligées).

L'enquête a également identifié des différences dans les motifs de décrochage en fonction du genre des élèves (l'enquête s'est concentrée uniquement sur les genres masculin et féminin) :

Motifs les plus courant de décrochage chez les garçons :

  • Préfèrent trouver un emploi ;
  • Lassitude de l'école, cours ennuyeux, méthodes d'enseignement inadaptées.

Motifs les plus courant de décrochage chez les filles :

  • Raisons personnelles ;
  • Difficultés à répondre aux exigences scolaires, notamment l'idée qu'elles ne pourront pas maîtriser certaines matières, en particulier les matières scientifiques ;
  • En raison d'une orientation subie.

La lassitude à l'égard de l'école s'exprime de manière différente chez les filles et les garçons : les filles évoquent davantage la peur de l'échec et des problèmes personnels, tandis que les garçons remettent en question les contenus de l'enseignement et les compétences des enseignant·es, qu'ils jugent inadaptées.

Les filles justifient leur décrochage par des raisons qui ne remettent pas nécessairement en cause l'institution scolaire, contrairement aux garçons. Une explication de cette différence pourrait être trouvée dans la socialisation primaire, qui encourage dès le plus jeune âge les filles à adopter un comportement plus réservé et calme, tandis que les garçons sont perçus comme ayant naturellement besoin de prendre plus de place (tant sur le plan sonore que physique). Cette socialisation précoce pousse les filles à respecter davantage les normes et les règles de comportement, ce qui pourrait expliquer pourquoi elles remettent moins en cause les normes scolaires, ou du moins le font de manière différente.

Une étude qui porte sur le parcours des jeunes ayant quitté l'école et qui ont été suivis pendant trois ans après leur décrochage révèle que les filles ont tendance à se réinsérer plus fréquemment dans des formations que les garçons. Ces derniers réussissent relativement bien à s'insérer sur le marché du travail malgré l'absence de qualifications. En revanche, les filles peu qualifiées connaissent souvent un parcours d'insertion professionnelle précaire, voire sont contraintes de le quitter. Cette situation met en lumière la persistance de phénomènes de discrimination et de ségrégation selon le genre sur le marché du travail.

 

Les stéréotypes de genre en salle de classe

Pour que la mixité soit un système qui bénéficie autant aux filles qu'aux garçons, il pourrait être intéressant d'adopter des approches pédagogiques qui n'encourage pas la prédominance des garçons eà occuper tout l'espace (à la fois physique et sonore) dans l'école, tout en restant sensibles aux dynamiques de pouvoir entre les élèves. Lorsque des distinctions sont faites en fonction du genre des élèves, la mixité a du mal à devenir un moyen d'atteindre l'égalité.

 

Exemple de dynamiques inégalitaires en classe

En classe, il est plus courant que les garçons prennent la parole sans attendre la permission, même lorsque quelqu'un d'autre est en train de parler. Cette action peut sembler anodine, mais elle révèle beaucoup de choses sur les rapports de pouvoir au sein du groupe. Le fait d'interrompre quelqu'un peut avoir un effet perturbateur et décrédibilisant. Les études de genre ont mis en évidence que les femmes sont plus fréquemment interrompues par les hommes, un phénomène connu sous le nom de « menterrupting ». Il s'agit simplement d'une des nombreuses formes de sexisme ordinaire. Le « menterrupting » trouve ses racines dès le plus jeune âge, dès les bancs de l'école. Dans une perspective d'égalité des genres, le « menterrupting » discrédite la parole des femmes, adopte une attitude condescendante envers elles et établit une relation de domination à leur encontre.

L'attitude de l'enseignant·e revêt donc une importance capitale pour promouvoir la mixité de manière égalitaire.

 

Services d'accrochage scolaire

En ce qui concerne plus précisément le décrochage scolaire le Service Ecole de Perspective.brussels propose une bibliothèque regroupant une série de ressources pertinentes sur la thématiques du décrochage scolaire : littérature académique, textes réglementaires, articles, etc. Vous pouvez consulter le catalogue en ligne sur le site de Perspective.brussels 

La Fédération Wallonie-Bruxelles compte également 14 SAS (Service d’Accrochage Scolaire) proposant une aide aux jeunes en difficultés dans leur trajet scolaire. Le caractère volontaire du jeune est une condition essentielle, cependant celui-ci peut être accompagné·e d’un·e membre de son entourage ou d’un·e professionnel·e.  

Pour plus d’informations pratiques sur le site enseignement.be